mercredi 11 février 2009

La famille nucléaire est née de nombreux changements évoqués précédemment. Tout d’abord, à partir de 1965, après le baby-boom de 1945, on constate une diminution du nombre d’enfants par famille : on passe en dessous du seuil de renouvellement de la population (2,1 enfants par famille). En effet, les femmes font des études plus longues puisque l’école devient obligatoire jusqu’à seize ans. Elles décident de s’occuper plus d’elles et de plus en plus se consacrent à leur profession. C’est l’émancipation de la femme par rapport à sa famille et plus particulièrement son mari. De plus, en 1967, la parution de la loi Neuwirth sur l’autorisation de la contraception et en 1975, celle de la loi Veil, autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) réduit l’influence de la religion dans la famille, qui scande « Croissez et multipliez-vous ». Apparaît alors une montée de l’individualisme : les couples considèrent qu’avoir beaucoup d’enfants est une entrave à l’épanouissement personnel. La crise économique de 1973/1974 inquiète la population française qui redoute de ne pas pouvoir subvenir convenablement aux besoins de leurs enfants et donc de les élever confortablement.

A la suite de ces évènements, la famille nucléaire devient la forme de famille la plus répandue de France. Elle comprend un couple d’adultes, mariés ou non, et les enfants qui sont issus de cette union. L’autorité est désormais exercée par les deux parents, et non plus uniquement par le père. En 1965, un mari ne peut plus s’opposer à ce que sa femme travaille et ouvre un compte à son nom. Elle est donc de plus en plus indépendante.

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